Dossier

Qu’elles soient climatiques, industrielles, accidentelles ou terroristes, les crises sont des situations exceptionnelles échappant au contrôle des organisations en charge de la marche normale des opérations. La gestion de crise, bien plus qu’une discipline, est un état d’esprit. Toutefois, cette tournure intellectuelle ne s’applique pas uniquement aux services de secours étatiques.

L’attaque terroriste de la rédaction de Charlie Hebdo en janvier dernier a marqué inexorablement les mémoires. Les secours sont intervenus très rapidement, avec efficacité. Mais, à l’heure du bilan, certains éléments n’ont peut-être pas été assez pris en compte.

Le secours psychologique est un vaste domaine qui concerne non seulement les victimes d’une catastrophe, mais également les sauveteurs et la population en général. Relativement jeune, ce type de secours est en pleine évolution et sa prise en compte dans toutes les unités est de plus en plus prégnante.

Si les médias considèrent depuis quelques mois l’épidémie d’Ebola comme un sujet de moindre importance, la propagation du virus ne s’est pas arrêtée pour autant. Le salon Secours Expo était donc l’occasion de faire un point de situation avec les plus éminents experts en charge de la gestion de cette crise.

Représentants de l’Etat, des sapeurs-pompiers ou des associations agréées se sont retrouvés ensemble pour évoquer les problèmes liés au bénévolat et au volontariat de sécurité civile. Des statuts différents qui rencontrent des problématiques similaires…

Les accidents de la vie courante pourraient-ils devenir demain une cause prioritaire en France, à l’image de ce qui a été fait en matière de sécurité routière ? Telle était la principale question de cette table ronde.

Alors que les vecteurs d’information se multiplient, les secours doivent aujourd’hui – encore plus qu’avant – maîtriser leur communication. Cette conférence a donné l’occasion de (re)découvrir quelques bonnes pratiques.

Il y aurait 2,5 millions de sauveteurs secouristes du travail (SST) en France. 6 000 entreprises et 3 000 organismes de formation seraient directement concernés par ce dispositif devenu incontournable en matière de secours et de prévention.

Le modèle roumain peut-il inspirer la France et vice-versa ? Cette question a animé la table ronde qui mettait à l’honneur une délégation venue de Roumanie, avec à sa tête le Dr Raed Arafat, secrétaire d’Etat aux urgences.