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Feux de forêts : quel bilan pour le BMPM ?

Pour les marins-pompiers de Marseille, la campagne feux de forêt de l’été 2023 vient de s’achever après 90 jours de mobilisation exceptionnelle, de vigilance, de prévention et de sensibilisation.

Du 23 juin au 24 septembre, ce sont 150 marins-pompiers qui sont venus s’ajouter aux 350 pompiers mobilisés pour assurer la couverture opérationnelle de Marseille et appréhender au mieux les risques d’incendie. Ce dispositif était complété par la mise à disposition de deux hélicoptères bombardiers d’eau. Sur ces 90 jours de campagne, le Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM), a réalisé 275 opérations de lutte contre le feu, soit une baisse de 28 % par rapport à l’année précédente. Au total, ce sont 26,1 hectares d’espaces naturels qui ont brûlé sur la ville de Marseille.

Cette baisse de 28 % des feux de forêt par rapport à 2022 est analysée comme le résultat positif des opérations de prévention et de sensibilisation qui ont débuté avant le début d’année 2023. Afin de prévenir les risques d’incendie, des flyers ont été distribués aux habitants, les scouts de France se sont mobilisés pour sensibiliser les randonneurs et la police municipale a également organisé des patrouilles.

Il semblerait que le recours à l’intelligence artificielle soit un autre facteur explicatif de cette diminution des feux de forêt en 2023 à Marseille. En effet, le BMPM s’est doté de quatre caméras positionnées en direction des massifs qui permettent une détection rapide et efficace en cas de départ de feu. Un camion d’acquisition de mat optronique (CAMO) est également venu compléter ce dispositif. Il s’agit d’un véhicule doté de caméras capables de voir à 24km en haute qualité grâce à l’intelligence artificielle. Le CAMO alerte directement le centre opérationnel des marins-pompiers s’il suspecte un départ d’incendie.

Nicolas Lefebvre

Journaliste dans la presse économique depuis 2002, il publie également un livre d’investigation aux éditions de l’Archipel en 2010. Secouriste bénévole, sauveteur aquatique et moniteur de premiers secours entre 2004 et 2018, il consacre sa maîtrise d’Histoire contemporaine à l’institutionnalisation du secourisme au sortir de la seconde guerre mondiale.En 2011, il fonde Oxygène Editions afin de publier Secours Mag, puis en 2017, SST Mag. Il assure aujourd’hui la rédaction en chef de ces deux titres de presse professionnelle.

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