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Les départements de France demandent “une revalorisation de l’indemnité horaire des pompiers volontaires”

L’association a appelé le Gouvernement à “revaloriser l’indemnité horaire des pompiers volontaires à hauteur de 3,5%” afin de rendre plus attractif le métier de pompier volontaire.

Après un été 2022 marqué par des feux de forêts extrêmes et la mobilisation exemplaire des sapeurs-pompiers, les départements de France ont interpellé le gouvernement, lundi 29 août, et l’ont appelé à “revaloriser l’indemnité horaire des pompiers volontaires à hauteur de 3,5%”. “Dans le scénario moyen de réchauffement prévu par le GIEC, le nombre de départs de feu devrait progresser en France d’ici à 2050 et nous craignons l’arrivée de feux extrêmes, particulièrement difficiles à maîtriser, explique François Sauvadet, président de l’Assemblée des départements de France, dans un communiqué. Selon lui, face à cette menace, il faut augmenter le nombre de sapeurs-pompiers volontaires. La France en compte actuellement 198 900 soit 80 % de l’effectif global des sapeurs-pompiers. “Nous aurons besoin de renforts, nous aurons besoin de volontaires. Et il est de la responsabilité de l’État de nous accompagner à rendre plus attractif le statut de pompier volontaire”, complète le président de l’association.

Une revalorisation “compensée intégralement par l’Etat”

Les départements de France appelle le gouvernement à revaloriser “l’indemnité horaire des pompiers volontaires à hauteur de 3,5%”. “Cette hausse devra être compensée intégralement par l’État”, précise le communiqué. L’association demande également la revalorisation significative de la Nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance (NPFR) , soit la complémentaire retraite promise aux sapeurs-pompiers volontaires en doublant cette prime pour 20 et 25 ans de service , + 75 % dès 30 ans et + 50 % à compter de 35 ans.

Nicolas Lefebvre

Journaliste dans la presse économique depuis 2002, il publie également un livre d’investigation aux éditions de l’Archipel en 2010. Secouriste bénévole, sauveteur aquatique et moniteur de premiers secours entre 2004 et 2018, il consacre sa maîtrise d’Histoire contemporaine à l’institutionnalisation du secourisme au sortir de la seconde guerre mondiale.En 2011, il fonde Oxygène Editions afin de publier Secours Mag, puis en 2017, SST Mag. Il assure aujourd’hui la rédaction en chef de ces deux titres de presse professionnelle.

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