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Célébration annuelle de la Sainte-Barbe le 4 décembre

Plus que le bal du 14 juillet, la Sainte-Barbe est le rendez-vous annuel immanquable des sapeurs-pompiers. Comme chaque année, la célébration de cette sainte a lieu le 4 décembre. L’occasion de revenir sur la fête et sa légende.

D’où vient la tradition de la Sainte-Barbe ? Originaire d’Orient, au milieu du IIIe siècle, Barbara est la fille unique de Dioscore. D’une grande beauté, elle croule sous les demandes en mariage, mais les refuse toutes. Son père l’enferme alors dans une tour, où elle vit à l’écart des hommes. Selon la légende, pendant l’absence de son père, le Christ se révèle à elle. Et Barbara se convertit au christianisme. Fou de colère, Dioscore la pourchasse dans la ville avec son épée. Conduite devant un juge, elle subit de nombreuses tortures mais implorant Dieu, ne ressent pas la douleur.

La richesse des légendes entourant le martyr de Sainte-Barbe a suscité diverses croyances et pratiques. Les mineurs, mais aussi les artificiers, les salpêtriers, les fondeurs, les couleuvriers, les arquebusiers et les pompiers se sont mis sous sa protection. Tous les métiers en rapport avec la foudre et le feu se tournent vers elle. Aujourd’hui, tous les corps ne fêtent pas la Sainte Barbe. Certains ont conservé la dimension conviviale en partageant un repas entre collègues. « Faire Sainte Barbe » est souvent un moment privilégié pour renforcer la cohésion du groupe et rendre hommage aux disparus.

Pour les sapeurs-pompiers de la Loire (SDIS 42), la Sainte-Barbe sera l’occasion de remettre les insignes dans l’ordre national du mérite aux contrôleurs généraux Alain Mailhé et Eric Meunier, aux grades d’officier et de chevalier. Au cours de la prise d’armes, un instant de recueillement sera observé en mémoire des sapeurs-pompiers de France qui ont perdu la vie cette année dans le cadre de leurs fonctions.

Nicolas Lefebvre

Journaliste dans la presse économique depuis 2002, il publie également un livre d’investigation aux éditions de l’Archipel en 2010. Secouriste bénévole, sauveteur aquatique et moniteur de premiers secours entre 2004 et 2018, il consacre sa maîtrise d’Histoire contemporaine à l’institutionnalisation du secourisme au sortir de la seconde guerre mondiale.En 2011, il fonde Oxygène Editions afin de publier Secours Mag, puis en 2017, SST Mag. Il assure aujourd’hui la rédaction en chef de ces deux titres de presse professionnelle.

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