ActusWeb

Les IADE appellent à une semaine “bloc mort”

Des collectifs d’infirmiers anesthésistes diplômés d’Etat (IADE) reprochent au gouvernement de ne pas accéder à leurs revendications en termes de statut et de salaire. Mobilisés pour une semaine “bloc mort”, ils promettent un “net ralentissement de l’activité opératoire programmée” afin de réclamer une meilleure reconnaissance de leur métier.

Opération “bloc mort”. Afin d’obtenir “une juste reconnaissance de leur profession”, des collectifs d’infirmiers anesthésistes (IADE) ont appelé à une semaine “bloc mort” dans les hôpitaux à partir de ce lundi, promettant “un net ralentissement de l’activité opératoire programmée”. Conséquence: plusieurs opérations chirurgicales ont été annulées. Ces collectifs, ralliés sous la bannière “IADE united”, sont couverts par un préavis de grève déposé par la CGT, pour la période du 2 au 11 novembre inclus, réclamant “une reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession”, intégrant “la pénibilité de leur exercice”, ainsi que “le respect (de leurs) compétences exclusives”.

“Nous faisons deux ans d’études supplémentaires, nous travaillons en autonomie, en supervision avec un médecin anesthésiste. Mais c’est nous qui sommes là auprès du patient du début à la fin de l’opération, qui le sédatons, le surveillons à son réveil”, explique Guillaume, infirmier-anesthésiste au CHUGA dans un entretien accordé à France Bleu. Les collectifs ont souligné que cette lutte durait déjà depuis un an et que les infirmiers n’avaient “plus rien à perdre”. Malgré un ralentissement prévu dans les blocs opératoires des interventions programmées, le communiqué syndical a précisé que ce mouvement national ne toucherait pas les urgences.

Nicolas Lefebvre

Journaliste dans la presse économique depuis 2002, il publie également un livre d’investigation aux éditions de l’Archipel en 2010. Secouriste bénévole, sauveteur aquatique et moniteur de premiers secours entre 2004 et 2018, il consacre sa maîtrise d’Histoire contemporaine à l’institutionnalisation du secourisme au sortir de la seconde guerre mondiale.En 2011, il fonde Oxygène Editions afin de publier Secours Mag, puis en 2017, SST Mag. Il assure aujourd’hui la rédaction en chef de ces deux titres de presse professionnelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Share
X