Secouriste Magazine n°33 est disponible
Le numéro 33 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, Web, courrier des lecteurs
Pour ou contre :
- Le 196
Reportage :
- La survie en mer
Interview :
- Pascal Ausseur, préfet maritime
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec :
- La 35e flotille de la Marine nationale
Secouristes du monde :
- Les garde-côtes britanniques
Portrait :
- Philippe Lefebvre, sauveteur bénévole à la SNSM
Focus :
- Exercice de remorquage de la SNSM de Noirmoutier
- CROSS Corsen, la voix du secours
SST :
- La sécurité sur les navires commerciaux
CAHIER DES EXPERTS
Au-delà du référentiel :
- Les piqûres de vive, par le Dr Chinellato
Chef d’équipe :
- Diriger une vedette SNSM, par Bruno Mouchet
Juridique :
- La bande de 300 mètres, par Christian Belhache
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de secours
Dossier :
- Sauvetage aquatique : la nouvelle vague
Zoom :
- SNSM : un nouveau canot tous temps
- Speed Rescue : un drone nautique
Abonnement
Petites annonces / Carnet d’adresses / Bonus Web
Éditorial
Mélange des genres
Les pieds bien ancrés au bord de l’eau, le teint hâlé et les lunettes de soleil vissées sur le nez… les hommes en bleu feraient presque partie du paysage. Habitués à les voir, les estivants risquent cette année d’être quelque peu déconcertés par leur nouvel accoutrement. À la panoplie traditionnelle du sauveteur aquatique – palmes à la main et radio en bandoulière – s’ajoute désormais, pour une partie des CRS, une arme à feu.
On peut s’interroger sur l’utilité de cet équipement supplémentaire dans ces circonstances. Si, même les pieds dans le sable, les CRS conservent leurs pouvoirs de police, leur mission consiste en principe à prévenir les risques liés aux activités de plage et à porter secours. Ne nageons-nous pas en plein mélange des genres ?
De plus, cette mesure s’inscrit dans un contexte de désengagement progressif de l’état, au « profit » des collectivités territoriales, de sorte qu’elle ne concernera qu’un tiers des effectifs, soit une centaine de fonctionnaires (656 CRS surveillaient encore les plages en 2010, contre 297 cette année). Chargées de réglementer et de sécuriser les zones de baignade (lire notre article Juridique consacré à la bande des 300 mètres, page 36), les municipalités comblent cette carence en faisant appel aux associations agréées de sécurité civile et aux sapeurs-pompiers.
Reste le symbole. À ce sujet, les CRS eux-mêmes ne semblent pas tous convaincus.
Nicolas Lefebvre