Secouriste Magazine n°24 est disponible
Le numéro 24 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, Web, courrier des lecteurs
Pour ou contre :
- Utiliser un GPS pour partir en intervention
Un an de sondage :
- Avec Secouristemagazine.com
Enquête :
- Ebola : se préparer pour mieux lutter
Interview :
- Docteur Nedret Emiroglu “urgence de santé publique”
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec :
- le centre de traitement Ebola
Secouristes du monde :
- Un centre de traitement au coeur d’Ebola
Portrait :
- Laurence Gallet Voler au secours des victimes
Focus :
- Forum du CNPC
Formation :
- CeFOS Techniques civiles pour secouristes militaires
SST :
- Travaux en hauteur : un risque majeur
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Revêtir une combinaison anti-bactériologique
Au-delà du référentiel :
- Brûlure externe : refroidir vite
Chef d’équipe :
- PAPS : mode d’emploi par Pierre Ducros
Psychologie :
- Catastrophes : l’impact des médias par Dr Hélène Romano
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de secours
Dossier :
- Formation : toujours plus réaliste ?
Zoom :
- Salvum : E-learning et secourisme, un mariage réussi
- Schiller : Le C30, un moniteur facile à transporter
Petites annonces / Carnet d’adresses / Bonus Web
Éditorial
Tous à Secours Expo !
Avec la propagation du virus Ebola, toute la planète retient son souffle. Face à de telles crises, les professionnels du secours et des soins d’urgence sont en première ligne. Reconnaître les signes de la maladie et se protéger sont leurs priorités (lire notre article pages 30-31). Alors que nous finalisions ce numéro, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait 9 212 cas dont 4 554 décès…
Un taux de mortalité particulièrement élevé pour cette fièvre hémorragique extrêmement contagieuse. En seulement une semaine, le nombre de personnes infectées par le filovirus a augmenté de 1 000 cas et de 500 décès.
Le virus Ebola n’est pourtant pas un phénomène récent. Les premières souches ont été identifiées en 1976, en Afrique, notamment à Yambuku (Congo), ville où passe la rivière Ebola qui a donné son nom à cette pathologie.
Le dénuement et les conditions d’hygiène sommaires qui règnent dans ces pays favorisent sa propagation. Les inégalités tuent, nous en avons une nouvelle illustration. Alors que le premier cas de la crise actuelle remonte à décembre 2013, il aura fallu attendre que des personnes contaminées foulent le sol des pays riches pour que ceux-ci réagissent.
Si la sortie d’un éventuel vaccin se fait encore attendre, il aura notamment été possible – en quelques semaines – de concevoir un test de diagnostic rapide et efficace. Preuve que les moyens existent pour lutter contre ces fléaux. Encore faut-il le vouloir et se sentir concerné…
Nicolas Lefebvre