Secouriste Magazine n°23 est disponible
Le numéro 23 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, web, courrier des lecteurs
Pour ou contre :
- Les équipages à deux
Enquête :
- Rapport IGA/IGAS SAP-AMU : guerre d’influence
Interview :
- Général (2S) François Vernoux, label Pavillon Orange
PROFESSION SECOURISTE
Reportage :
- Rescue 2014 : les championnats du monde de sauvetage
Secouristes du monde :
- Sauvetage au centre de la terre
Portrait :
- Emile Rouvière, l’âme du secourisme
Formation :
- La salle de simulation du SDIS 70
Focus :
- Colloque EPRUS, les « casques bleus de la santé »
SST :
- Vaccination en milieu professionnel
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Matelas immobilisateur à dépression
Au-delà du référentiel :
- Ebola : une prise en charge spécifique
Chef d’équipe :
- La sécurité et la discrétion d’abord, par Serge Célerin
Psychologie :
- Menace de défenestration
Juridique :
- Protection des majeurs, par Maîtres G. Lacoeuilhe et P.H. Lebrun
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de secours
Dossier :
- Sacs : un marché tiré par l’innovation
Zoom :
- Zodiac Milpro ZMSR 380, l’IRB de dernière génération
- Engine 55, la gestion intelligente des stocks
Abonnement
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Éditorial
Ebola : pas de fatalité
Avec la propagation du virus Ebola, toute la planète retient son souffle. Face à de telles crises, les professionnels du secours et des soins d’urgence sont en première ligne. Reconnaître les signes de la maladie et se protéger sont leurs priorités (lire notre article pages 30-31). Alors que nous finalisions ce numéro, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recensait 9 212 cas dont 4 554 décès… Un taux de mortalité particulièrement élevé pour cette fièvre hémorragique extrêmement contagieuse. En seulement une semaine, le nombre de personnes infectées par le filovirus a augmenté de 1 000 cas et de 500 décès.
Le virus Ebola n’est pourtant pas un phénomène récent. Les premières souches ont été identifiées en 1976, en Afrique, notamment à Yambuku (Congo), ville où passe la rivière Ebola qui a donné son nom à cette pathologie. Le dénuement et les conditions d’hygiène sommaires qui règnent dans ces pays favorisent sa propagation. Les inégalités tuent, nous en avons une nouvelle illustration. Alors que le premier cas de la crise actuelle remonte à décembre 2013, il aura fallu attendre que des personnes contaminées foulent le sol des pays riches pour que ceux-ci réagissent. Si la sortie d’un éventuel vaccin se fait encore attendre, il aura notamment été possible – en quelques semaines – de concevoir un test de diagnostic rapide et efficace. Preuve que les moyens existent pour lutter contre ces fléaux. Encore faut-il le vouloir et se sentir concerné…
Nicolas Lefebvre