Un geste à la loupe

Parmi les mises à jour des référentiels des PSE, l’oxygénothérapie a subi quelques modifications simplificatrices afin d’être en ligne avec les recommandations scientifiques. Il s’agit notamment d’exploiter la mesure de la saturation pulsatile en oxygène (SpO2) afin d’adapter le débit administré au patient.

Technique privilégiée par les textes du PSE1/2 de juin 2018, l’utilisation du brancard cuillère permet de relever une personne traumatisée ou non. Simple, robuste et efficace à la fois, il permet de réaliser des extractions rapidement. Le maintien de la rectitude de la victime est assuré par le dispositif et non par la synchronisation des équipiers.

Depuis les nouvelles recommandations, la technique de relevage à utiliser est celle mettant en œuvre le brancard cuillère. Toutefois et dans des cas bien spécifiques liés à un environnement ne permettant pas d’utiliser ce dispositif, il est possible de réaliser un relevage en réalisant un pont amélioré.

Grand classique des accidents de deux roues – lire notre présentation dédiée dans Secouriste Magazine n°8, pages 28-29 – le retrait de casque est également de plus en plus réalisé sur les pistes de ski avec la démocratisation de cette protection. Indispensable pour examiner la victime et poursuivre les manœuvres d’immobilisation, cette technique délicate nécessite un entraînement régulier et une parfaite synchronisation pour éviter toute aggravation de l’état de la victime.

Depuis de nombreuses décennies, la ventilation artificielle est pratiquée pour pallier l’absence de respiration spontanée. Insufflations des nouveau-nés hypotoniques par les sages-femmes, « bouche à bouche » pour les noyés ou « poumons d’acier » pour les patients atteints de poliomyélite sont autant de pratiques qui l’ont démocratisée. La réalisation efficace et rapide de ces insufflations nécessite un entraînement régulier.

Respirer sous l’eau provoque des réactions physiques et physiologiques que les plongeurs sont entrainés à prendre en compte. Tous sont d’ailleurs formés au sauvetage. Ceux de niveau 3 suivent le module « réaction et intervention face à un accident de plongée » (Rifap). L’accident de décompression nécessite une parfaite coordination entre les secouristes et le service de médecine hyperbare qui termine la prise en charge.

La prise en charge d’une femme enceinte sur le point d’accoucher est une situation assez peu fréquente pour les équipes de primo-intervenants. Pourtant, avec des réflexes simples, du calme et du sang-froid, il est assez aisé de faire face à cette situation.

Le travail des équipes de secours n’est pas toujours possible. Incendie incontrôlable, risque d’éboulement ou locaux trop exigus sont autant de situations qui peuvent restreindre voir empêcher le travail des sauveteurs. Pour
pouvoir mettre en place les gestes de secours sans mettre en danger les secouristes, il faut déplacer la ou les victimes. Dans ces situations exceptionnelles, le dégagement d’urgence est la seule solution. Nicolas Beaumont

Inventé au début des années 60 par les Français, Jean Loeb et Charles Haeberle, le Matelas immobilisateur à dépression (MID) est une attelle permettant d’immobiliser entièrement une victime grâce à la rigidité obtenue en faisant un vide d’air partiel. Simple d’emploi, ce dispositif offre, en plus du maintien des zones traumatisées, un relatif confort de transport à des victimes souvent accablées par la douleur. Laurent Demont

Combinaisons, masques, tabliers… les équipements de protection individuelle (EPI) protègent les secouristes et les personnels soignants des agents biologiques pathogènes comme le virus Ebola. Connus sur les terrains d’intervention par l’acronyme anglophone PPE (Personal protective equipment), ils sont indispensables pour prendre en charge des patients, mais également pour effectuer la moindre activité dans les zones à risque. Afin de bénéficier d’une protection maximum, l’habillage répond à un protocole précis. Laurent Demont