Formation

Ils sont spécialistes de la sécurité en montagne. Ils connaissent sur le bout des doigts les techniques de sauvetage en haute altitude. Pourtant, ces futurs commandants de peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) en formation au CNISAG de Chamonix doivent encore développer des compétences pour gérer des situations complexes. Apports théoriques, exercices d’état-major et manœuvres de terrain permettent aux stagiaires d’acquérir des réflexes pour faire face aux crises majeures.

Directeur du SMUR du Bataillon de marins-pompiers de Marseille, Daniel Meyran est l’initiateur des Jeudis de l’urgence. Cette association qui organise des journées de formation destinées aux acteurs du secours hospitalier et préhospitalier, a vu son influence locale s’étendre au niveau régional et attirer des experts venus de la France entière.

Dédié à la prise en charge des traumatismes, le Prehospital trauma life support (PHTLS) vient des Etats-Unis. Privée, cette formation est aujourd’hui dispensée dans une cinquantaine de pays. Dans l’Hexagone, l’association Life support France (LSF) dispose de la licence pour organiser des sessions. Objectif : rassembler les acteurs du secours pré-hospitalier autour d’un langage commun.

Accidents cardiovasculaires d’immersion, barotraumatismes et accidents de désaturation sont des risques que tout plongeur peut craindre. En milieu isolé, la victime ne peut compter dans les premiers instants que sur sa palanquée. Faut-il encore que ses membres sachent correctement réagir…

Comme tous les cinq ans, l’International Liaison Committee On Resuscitation (ILCOR) et sa branche européenne, l’European Resuscitation Council (ERC), ont émis, en octobre 2015, les nouvelles recommandations pour la prise en charge des arrêts cardiaques. Celles-ci semblent apporter peu de modifications sur le contenu. Cependant, une lecture détaillée, en particulier de la méthodologie, permet de voir l’énorme travail qui a été réalisé. Le Dr Nicolas Segal nous éclaire sur les évolutions.

A la suite de la parution des dernières recommandations scientifiques, le Dr Daniel Meyran, directeur du Smur du Bataillon des marins-pompiers de Marseille, décortique pour Secouriste Magazine l’ensemble de ces recommandations en matière de premiers secours.

La Croix-Rouge française a lancé en 2018 une nouvelle formation : la Résilience check. Objectif : préparer les populations à faire face à des catastrophes ou à des crises de grande ampleur.

Les arrêtés sortis à l’été 2012 relatifs à la pédagogie initiale et commune de formateur ainsi qu’aux deux PAE qui y sont associées, ont donné la possibilité aux organismes de formation d’organiser leur formation de formateurs en fonction de leurs propres contraintes et exigences. Une condition cependant : ces critères doivent être explicités dans des référentiels internes de formation (RIF) et de certification (RIC). Comment construire au mieux ces RIF et RIC ? Eléments de réponse avec l’adjudant-chef Pascal Cocault, chef du centre de formation au secours à victime de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP).

Depuis le début de l’année 2014, le Service départemental d’incendie et de secours de Haute-Saône (SDIS 70) a installé dans ses locaux de Vesoul une salle de simulation pour recréer les conditions d’intervention lors d’un secours à victime. Un investissement conséquent qui ne profite pas aux seuls sapeurs-pompiers puisque, dans le cadre d’une convention signée avec le Centre d’enseignement des soins d’urgence (CESU) et le SAMU, ce sont tous les acteurs publics du prompt secours du département qui en bénéficient.

Préparer les personnels médicaux et paramédicaux – mais aussi tous les soldats – à une projection sur un théâtre d’interventions est une nécessité opérationnelle. Pour relever ce défi, le Centre de formation opérationnelle santé (CeFOS) s’appuie sur des compétences et du matériel éprouvés.