Chef d’équipe

L’arrêté du 7 novembre 2006 officialise les quatre grandes catégories de DPS : le Point d’alerte et de premiers secours (PAPS), le DPS de petite envergure (DPS-PE), le DPS de moyenne envergure (DPS-ME) et le DPS de grande envergure (DPS-GE). Fort de son expérience à la fois associative et de sapeur-pompier, Pierre Ducros nous rappelle les grands principes d’organisation du PAPS.

Le chef d’équipe est ce « caporal stratégique » qui doit décliner les protocoles de gestion opérationnelle (prévention, protection, alerte, conduite des opérations, etc.) pour son groupe d’intervention. En situation de crise, il doit être capable de s’adapter en fonction des imprévus « terrain ».

Prendre en charge une victime en fauteuil roulant réclame de l’anticipation. Faire face à une personne en souffrance, qui plus est sourde et muette peut vite tourner au cauchemar pour une équipe de secours non formée à la langue des signes. Confrontés au handicap, les professionnels du secours doivent faire preuve d’adaptabilité et d’imagination. Conseils pratiques avec des chefs d’équipe de l’Ordre de Malte France.

Si le débat démocratique peut trouver sa place dans un second temps, il est incompatible avec l’action dans l’urgence. Sur intervention, une hiérarchie clairement identifiée garantit l’efficacité des opérations. Encore faut-il que cette hiérarchie soit ressentie comme légitime par les subordonnés et que les chefs d’équipe ne confondent pas commandement et abus de pouvoir. Un exercice difficile pour lequel Jérôme Gilardeau nous aide à trouver le juste milieu.

A bord des avions, les enregistreurs de vol sont connus du grand public sous l’appellation « boites noires ». Les balises de détresse aéronautiques le sont beaucoup moins. Pourtant, ce sont elles qui, en cas d’accident, permettent de retrouver l’épave. Retour sur un dispositif méconnu avec l’un des responsables de la Fédération nationale des radioamateurs au service de la sécurité civile (FNRASEC), Daniel Lucci.

Les situations exceptionnelles caractérisées par le dépassement des capacités d’une chaîne de santé à prendre en charge un afflux de blessés demeurent d’une probabilité faible. Toutefois, elles exigent une préparation des chefs en amont de l’événement. Le point sur la théorie avec le commandant Delaforge de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.

Comme tout chef d’équipe, le « patron » d’une vedette SNSM dirige des manœuvres de sauvetage. Sa différence : il intervient dans un contexte par nature hostile, susceptible d’évoluer à tout moment. Radiocommunication, navigation, techniques de sauvetage… les métiers à bord d’une embarcation sont nombreux. Bruno Mouchet nous éclaire sur ce rôle de véritable manager.

Les dispositifs prévisionnels de secours (DPS) ne s’improvisent pas. Ceux de grande envergure (GE) réclament d’autant plus de préparation qu’ils comportent un nombre important de paramètres. De la capacité à anticiper dépend le bon déroulement des opérations le jour J. Détails avec Alain Rissetto.

Le référentiel national des dispositifs prévisionnels de secours (RNDPS) prévoit la possibilité de prépositionner différents ensembles de moyens humains et matériels de premiers secours à personnes. Le point d’alerte et de premiers secours (PAPS) en est le plus petit dimensionnement. Comme nous l’indique Jérôme Gilardeau, il nécessite néanmoins une organisation exemplaire.

La question du transport des victimes cristallise les tensions et anime les débats entre corporations. Une récente évolution réglementaire entérine une pratique courante, souvent contestée en région : l’évacuation par les associations agréées de sécurité civile. Détail du cadre réglementaire et conseils pratiques avec Pierre Ducros.