Chef d’équipe

Qui n’a pas vécu dans son passé opérationnel, une situation de stress ? Une situation d’urgence est obligatoirement génératrice de stress. C’est une réponse de l’organisme humain qui peut être physiologique ou psychologique et vise à faire face à une « agression ». Le vécu de l’intervenant, le contexte familial, le niveau de formation peuvent amplifier ou temporiser ce processus.

Situation de plus en plus récurrente au sein des Associations agréées de sécurité civile (AASC), les départs spontanés des bénévoles intervenant de plus en plus tôt, et souvent peu de temps après avoir été formés, constituent un vrai problème au sein des structures dont plus de 90 % des effectifs reposent sur du bénévolat pur.

Lors d’une intervention sur la voie publique, les acteurs du secours sont exposés au risque de sur-accident. Quelles sont les règles de prévention et les bonnes pratiques pour assurer au mieux sa sécurité et celle de son équipe ? Secours Mag vous met sur la bonne voie.

Près de 2 280 sapeurs-pompiers ont déclaré avoir été victimes d’agression lors d’une intervention en 2016, soit une augmentation de 17,6 % par rapport à 2015. Ces chiffres concernent les services de secours publics, mais il ne faut pas occulter les personnels des associations agréées de sécurité civile qui peuvent aussi être impactés par des violences dans le cadre de leurs missions.

La mixité hommes/femmes au sein des équipes de secours sapeurs-pompiers, et/ou des associations agréées de sécurité civile (ASSC) est une réalité depuis de nombreuses années. Une composition dont le ou la cheffe d’équipe, loin des considérations de genre, devra tirer le meilleur pour parvenir à des prises en charge optimisées.

Un nombre important de Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) appliquent, avec l’appui de leur Service de santé et de secours médical (SSSM), une réponse opérationnelle « graduée ». Ce concept donne naissance à un maillon supplémentaire entre l’échelon secouriste et les structures médicales : l’infirmier sur protocoles. Cédric Taillade nous éclaire sur le positionnement de ce nouvel acteur dans une chaîne complexe.

Afin de tester le bon fonctionnement d’une structure opérationnelle, il convient d’organiser régulièrement des exercices de grande ampleur. Cet outil apporte de précieux renseignements sur les qualités et points à travailler pour les équipes de secours. La mise en place d’un tel dispositif nécessite cependant une préparation précise et minutieuse. Tour d’horizon des points clés avec Jérôme Gilardeau.

Premiers auxiliaires des pouvoirs publics dans l’organisation et la réponse de sécurité civile en France, les associations agréées de sécurité civile (AASC) ont toute leur place dans le cadre du déclenchement d’un plan ORSEC-NOVI (Organisation de la réponse de sécurité civile annexe nombreuses victimes) ou plan rouge Alpha (à Paris et petite couronne sur le secteur BSPP). Quels rôles peuvent-elles jouer ? Comment vont-elles s’insérer dans un dispositif interservices rodé, et pour quelles plus-values ?

Faisant suite à l’article paru dans Secouriste Magazine de septembre / octobre 2013 « Commander en situation d’exception », le capitaine Gauthier Delaforge s’attarde dans ce numéro à une partie parfois négligée : le retour d’intervention. Cette phase permet pourtant la récupération physique et mentale des professionnels, le reconditionnement du matériel mais également l’exploitation des enseignements tirés du secours.

Bien que centrale dans la formation au secourisme, la notion de protection se heurte sur le terrain à des valeurs héroïques qui poussent parfois les professionnels du secours à se mettre en danger inutilement. Fort d’une longue expérience tant dans l’opérationnel que dans le conseil, Serge Célerin nous livre ses arguments en faveur d’une action posée et réfléchie.