A quoi ressemblera la sécurité civile de demain ?
Le lundi 8 avril, le ministère de l’Intérieur, sous l’égide de Gérald Darmanin, organisait le “Beauvau de la sécurité civile”. Un événement qui a pour objectif de “réfléchir aux financements et aux renforcements des moyens” pour assurer la sécurité dans les territoires, qui font notamment face aux dangers du réchauffement climatique. Le Beauvau de la sécurité civile s’est ouvert mardi 23 avril en présence de nombreux élus et professionnels.
“La première des choses, c’est de redéfinir le champ missionnel” des sapeurs-pompiers, affirme à l’AFP Jean-Paul Bosland, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF). En introduction du Beauvau de la sécurité civile ce mardi 23 avril 2024, le ministre de l’Intérieur a affirmé que les sapeurs-pompiers de France “ont besoin de vision” face au manque de financements et à la difficulté de leurs missions. Gérald Darmanin a jugé nécessaire, “trente ans après la départementalisation du modèle français de sécurité civile, de faire un bilan”. Un modèle “original, parfois critiqué, mais qui a fait la preuve indiscutable de son efficacité”, a-t-il insisté. Entre autres, les questions de la rémunération des sapeurs-pompiers, de leur sécurité, mais aussi du statut des pompiers volontaires prendront une grande place dans ce rendez-vous. Des sujets sur lesquels Olivier Richefou, président du Conseil départemental de Mayenne, à la tête de la Conférence nationale des SDIS, travaille depuis plusieurs années.
Ce “Beauvau de la sécurité civile” doit réunir sur plusieurs mois tous les acteurs du secteur, y compris les départements et communes pour “réfléchir aux moyens de défendre et d’adapter notre modèle français”, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Selon la FNSPF, il faudrait 60 000 sapeurs-pompiers de plus dans le pays.
D’ici la fin de l’année, élus locaux et professionnels de la sécurité civile seront consultés pour travailler sur les enjeux du métier.