Blancs et Rouges, le groupe contact progresse
Le « groupe contact médecins urgentistes hospitaliers/sapeurs-pompiers », créé il y a quelques mois, détaille son socle de réflexions.
Il y a quelques mois, les représentants des principales entités (SFMU, SUDF, CNP MU et CNUMU / FNSPF, ANDSIS) présentes dans l’organisation des secours et soins d’urgence aux personnes (SSUAP) et de l’aide médicale urgente (AMU) se sont réunis pour créer un « groupe contact médecins urgentistes hospitaliers/sapeurs-pompiers ».
Les parties prenantes de ce groupe ont depuis enchainé les réunions, avec plusieurs objectifs.
– La volonté d’examiner ce qui rapproche les différents protagonistes plutôt que les points de divergence ;
– Leur priorité absolue ? Le service rendu et la réponse aux besoins réels de la population ;
– Les parties prenantes souhaitent également proposer à leurs mandants et à leurs ministères de tutelle respectifs des solutions structurelles et organisationnelles.
Parmi les pistes de réflexion validées par le Groupe qui appelle à des rapprochements identiques entre les SAMU et les SIS dans les territoires :
– travailler sur les organisations opérationnelles en tenant compte des spécificités de chaque territoire ;
– optimiser l’utilisation des ressources humaines (secouristes, paramédicales et médicales) et matérielles des services publics en charge des urgences préhospitalières, à travers la reconnaissance réciproque de leurs missions, de leurs compétences et de leurs contraintes, et en jouant sur la complémentarité et non sur la concurrence de leurs implantations ;
– favoriser le partage et l’échange d’informations opérationnelles entre les CRRA 15 et les CTA-CODIS ;
– définir des critères communs sur la pertinence des engagements des moyens ;
– inciter la généralisation de la mise en place locale des bilans simplifiés sur l’ensemble du territoire national, afin de faciliter et fluidifier la séquence de régulation médicale ;
– faire respecter la réglementation selon laquelle un VSAV orienté par le SAMU ne peut pas être refusé par un SU (public ou privé) ;
– promouvoir dans chaque SU la mise en place d’organisations permettant de diminuer le temps d’attente des équipages de transports sanitaires ATSU et SIS, en vue de privilégier la disponibilité des moyens opérationnels ;
– favoriser la réflexion entre SAMU-SIS pour identifier de nouveaux circuits, hors SAU, d’orientation de patients présentant une pathologie sans potentialité de gravité (MMG, SNP…).