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Le parcours de soins s’adapte à l’épidémie de coronavirus COVID-19

Tandis que l’épidémie de coronavirus COVID-19 continue à s’étendre sur le territoire national, différentes initiatives voient le jour pour sécuriser l’accès aux urgences ou à la médecine de ville.

Si le nombre de téléconsultations explosent, l’accès aux cabinets médicaux ou aux maisons médicales reste impératif pour certains patients. Dans ce cas, les salles d’attente peuvent devenir des zones propices à la transmission du virus. De nombreuses structures ont donc logiquement fait le choix de renforcer les mesures d’hygiène avec la mise à disposition de solution hydro-alcoolique (SHA) mais également de forcer la distanciation sociale. Chaises supprimées, retournées ou condamnées sont quelques solutions mises en pratique quand il ne s’agit pas de faire différentes salles d’attente pour éviter la proximité entre les patients suspects COVID-19 et les autres.

Accès à l’hôpital

Accéder aux urgences ou rendre visite à un proche hospitalisé a, également, complètement changé depuis le début de l’épidémie. Les premières structures médico-sociales à fermer leurs portes furent les établissement d’hébergement pour personnes agées dépendantes (EHPAD) afin d’en protéger les résidents. Rapidement les services hospitaliers et en particulier les urgences ont adopté des dispositions similaires. Ainsi les accompagnants ne sont plus admis dans les véhicules de secours et les visites dans les services hospitaliers sont interdites ou très fortement réglementées.

Impossible néanmoins de fermer les services d’urgence, c’est pourquoi de nombreuses structures de tri extérieures à l’hôpital ont vu le jour. Il s’agit d’organiser l’accès à l’hôpital en protégeant les différents patients, ceux déjà dans l’hôpital et ceux y accédant. Pour cela, dans certains établissements, des cheminements avec la matérialisation d’une séparation d’un mètre et une tente de tri sont des préalables à l’accès aux urgences. Dans la structure de tri, un personnel soignant protégé recueille les plaintes et symptômes du patient avant de l’orienter vers les urgences générales ou vers un service dédié à la prise en charge COVID-19 si il existe.

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