Publi-rédactionnel #44 : Améliorer la pratique médicale avec Laerdal
Avec du matériel pédagogique et thérapeutique, Laerdal accompagne les acteurs du secours et des soins d’urgence depuis 1960. Objectif affiché : leur permettre de sauver 500 000 vies supplémentaires par an dans le monde d’ici 2020.
Aider à sauver des vies : le mantra de Laerdal Medical, leader incontesté sur son marché depuis près de 60 ans. Sa vocation ? Epauler et faire progresser les professionnels et futurs professionnels de santé, ainsi que les acteurs de l’urgence dans leurs missions. Ses atouts ? Des dispositifs pédagogiques, incluant des mannequins de RCP et des simulateurs-patients ainsi que du matériel thérapeutique, adaptés aux problématiques du terrain. Un savoir-faire de pointe et des produits d’une grande qualité, reconnus sur les cinq continents.
Des poupées aux mannequins
Tout commence en Norvège en 1940. Laerdal est alors une maison d’édition et de fabrication de jouets pour enfants. Des voitures et des poupées, célèbres dans le monde entier, vendues par millions. Mais une rencontre va changer le destin de l’entreprise : « En 1960, Åsmund S. Lærdal croise Peter Safar, un médecin autrichien considéré comme le père de la réanimation cardio-pulmonaire, explique Gérard Ferrer, directeur Marketing France de la marque. Ils commencent à évoquer le bouche-à-bouche, une pratique qui s’affirme de plus en plus à l’époque dans la prise en charge des victimes d’arrêts cardiaques. Peter Safar, conscient du savoir-faire de la société en termes de plastiques souples, demande à M. Lærdal de fabriquer un mannequin grandeur nature qui permettrait de se former à la RCP de façon simple et réaliste. »
L’efficacité avant tout
Un nouveau chemin s’ouvre alors. Laerdal recentre ses activités sur l’amélioration des techniques de réanimation et de soins d’urgence, avec trois familles de produits : des mannequins pour apprendre la RCP (modèles femme, homme, enfant, corps entiers, troncs…), du matériel thérapeutique (colliers cervicaux, fixateurs de sondes, insufflateurs, aspirateurs de mucosités…), et des outils de simulation médicale, à savoir des mannequins bourrés d’électronique capables de simuler des patients avec des signes cliniques pathologiques. Ces simulateurs ont pour vocation de former les étudiants infirmiers ou en médecine, mais aussi les professionnels. Les apprenants peuvent aborder l’intubation, ou encore la pose d’accès vasculaires lors d’une prise en charge traumatologique, obstétrique ou pédiatrique. Les procédures et le travail en équipe sont également simulés pour en tirer des améliorations de pratiques avant la prise en charge de vrais patients.
Conscient du savoir-faire de la société en termes de plastiques souples, Peter Safar demande à Åsmund Lærdal de fabriquer un mannequin grandeur nature
Une gamme très large et complète
Les produits Laerdal sont utilisés par les associations de bénévoles, les établissements d’enseignement, les hôpitaux, les services d’urgence et militaires du monde entier. « Nous développons des mannequins très réalistes, du plus simple au plus évolué selon les besoins, poursuit Gérard Ferrer. Nous avons le Mini Anne, un simple tronc gonflable d’auto-formation à la RCP destiné au grand public, ou Resusci Anne QCPR qui propose une mesure complète, fiable et de qualité de la fréquence, la profondeur et du relâchement de compressions, la position des mains et le no-flow. Citons aussi Little Anne QCPR, adapté aux SST, et Extri Kelly pour s’entraîner aux extractions. Depuis toujours, la qualité optimale de la RCP est une priorité pour Laerdal. La science a démontré qu’un apprentissage des gestes avec feedback et débriefing donne une meilleure qualité de RCP et permet l’amélioration des taux de survie en cas d’arrêt cardiaque. »
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Simulation et pédagogie
Autre point fort de Laerdal : ses outils de simulation médicale. Portée par les dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), la marque propose des mannequins connectés pour former par exemple à la prise en charge du prématuré, de la parturiente, à la ventilation, l’anesthésie ou encore la réanimation. Des simulations encadrées par les équipes de formateurs qui peuvent se dérouler dans des bâtiments appelés « centres de simulation », organisés comme de vrais blocs chirurgicaux ou des appartements. Les formations peuvent aussi se faire in situ, dans un service hospitalier, pour consolider les gestes nécessaires à la prise en charge d’un cas complexe notamment. « Si l’on prend l’exemple de SimBaby, c’est un mannequin de la taille d’un bébé dont les yeux sont réactifs avec clignements et réponse pupillaire. Il simule des convulsions ou des mouvements normaux. Les voies respiratoires sont anatomiquement très réalistes. Il donne un feedback très précis sur la qualité de la RCP, précise le directeur Marketing. Par ailleurs, les formations par simulation sont modélisées pour englober ce qui est périphérique aux interventions, comme le travail en équipe, la communication ou la prise de décision. Le débriefing d’une séance suppose de l’objectivité et de la bienveillance. » Enfin Laerdal propose différents services avec ses simulateurs : maintenance, extension de garantie, formations de formateurs sur l’utilisation des simulateurs-patients. Le futur ? Laerdal y est déjà. L’entreprise développe des applications sur smartphones et tablettes qui permettent à un instructeur de suivre jusqu’à six personnes à la fois, et de leur faire un retour précis sur la manière dont ils réalisent les gestes de RCP pendant la formation. Finalement, au fil du temps, la société norvégienne ne s’est donné qu’une seule mission : permettre à tous les acteurs du secours et plus généralement de la santé, de perfectionner leurs pratiques, où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs fonctions, pour sauver des vies, tout simplement. Plus qu’une vocation, un véritable credo.