Depuis quelques années, un regain d’intérêt de la population pour la formation au secourisme, ou a minima à une forme de sensibilisation, semble doucement s’installer. Les attentats de 2015 y sont certainement pour quelque chose, et les pouvoirs publics donnent l’impression – à leur rythme – de vouloir accompagner la population dans cette douce acculturation. De fait, l’Education nationale affirme désormais son programme « secourisme » pour les élèves des cycles 1 à 3. Comment s’organise le continuum pédagogique mis en place au sein de l’école, est-il performant et quelles conséquences aura-t-il, à plus ou moins long terme ? Les réponses dans ce dossier.

Sur le papier, l’organisation de l’enseignement des gestes de secourisme semble efficace et bien adaptée. De la maternelle au lycée, un continuum pédagogique s’est mis en place et semble faire consensus. Reste que, dans la pratique, certaines problématiques viennent quelque peu gripper le système…

L’objectif visé par l’Education nationale de former à terme 100 % des élèves de troisième au PSC1 est sans conteste très vertueux pour obtenir, un jour, une population résiliente. Mais il remet de fait en cause l’équilibre économique des institutions formatrices, et à proprement parler les associations agréées de sécurité civile.

Au collège Albert Vinçon de Saint-Nazaire (44), comme dans de très nombreux autrescollèges de France, le PSC 1 est enseigné aux élèves. Immersion dans une formation d’élèves de classe de 4e en plein massage cardiaque…