Le SDISS de la Loire digitalise ses bilans médicaux
Dans la Loire, le SDIS améliore le secours aux victimes grâce à la dématérialisation de ses fiches bilans. Un gain d’efficience pour la chaîne de secours ainsi que pour la traçabilité des informations, au bénéfice des victimes prises en charge.
Dans la Loire, les sapeurs-pompiers ont secouru près de 49 000 victimes en 2024, souvent situées dans des zones rurales. Dans le but d’améliorer leur prise en charge pré-hospitalière, le SDIS a initié le projet E-SSUAP. Il dématérialise les échanges entre les sapeurs-pompiers, le SAMU et les services hospitaliers. Les fiches bilans papiers ont cédé la place à 180 tablettes numériques. E-SSUAP prévoit également l’équipement des sapeurs-pompiers en moniteurs multi-paramétriques portables. Une centaine a été commandée grâce à un financement du projet (550 000 €) apporté par l’Union européenne.
Gain de temps et traçabilité augmentée
Ainsi, les secours saisissent les informations relatives à la victime au format numérique et y associent des données vitales mesurées par le moniteur (ECG, saturation en oxygène, tension artérielle…). «Avec la dématérialisation des bilans, on gagne un temps précieux : le médecin reçoit les informations avant même notre arrivée à l’hôpital», explique un sapeur-pompier. La transmission en temps réel aux urgentistes du SAMU raccourcit en effet les délais. Elle facilite également l’orientation du patient vers une structure de soin qui se prépare à le recevoir.
En outre, E-SSUAP 42 assure une meilleure traçabilité des informations entre tous les acteurs impliqués dans la prise en charge des victimes. Le projet associe en effet le SDIS, le SAMU, les ambulanciers privés (ATSRU) ainsi que des maisons de santé pluri-professionnelles. 71 centres de secours ont été équipés en tablettes et moniteurs multi-paramétriques et 2 850 sapeurs-pompiers formés à leur utilisation.
