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Après les feux de l’été, un risque lié aux fumées

Les grands feux de forêt, tels ceux de l’été, auront des conséquences à long terme sur la santé humaine. Deux études récentes pointent une augmentation de la mortalité imputable au dioxyde de carbone ainsi qu’aux particules fines.

Une fois les feux éteints, la persistance des fumées constitue une source de pollution de l’air avec des conséquences sanitaires durables. Tel est l’enseignement de deux études parues dans la revue Nature et que relaie le site catnat.net. Selon la première, d’ici la fin du siècle, le taux de dioxyde de carbone dans l’air pourrait augmenter de 23 %, occasionnant 1,4 million de décès supplémentaires dans le monde. Avec cependant des inégalités géographiques puisque cette mortalité doublerait en Europe et aux Etats-Unis, alors qu’elle serait multipliée par onze en Afrique.

Une autre menace sanitaire provient des produits de la combustion, notamment des particules fines qui pénètrent jusque dans les bronches. Aux Etats-Unis, les fumées pourraient occasionner davantage de décès que toutes les autres perturbations liées aux changement climatique. Les auteurs de cette seconde étude estiment à 41 000 cette augmentation moyenne.

Les fumées de feux de forêt accroissent en effet le risque d’asthme, de cancer du poumon, de problèmes pulmonaires chroniques ou encore de naissances prématurées et de fausses couches chez les femmes enceintes. D’ici 2050, le nombre de ces décès pourrait encore augmenter de 26 500 à 30 000 par an.

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