DASRI : un guide aide au tri de ces déchets infectieux
En publiant une nouvelle version de son guide consacré à l’élimination des déchets de soins à risque infectieux, le ministère de la santé entend clarifier les consignes. Objectifs : mieux trier et améliorer le bilan écologique de ces déchets.
Une actualisation et une clarification plutôt qu’une révision de fond. Le ministère de la santé a en effet tenu compte des remarques des services de santé pour revoir son guide, « Déchets d’activités de soin : comment les éliminer? », paru en 2009. Sur son site, l’institution rappelle d’ailleurs que ce document « n’a pas de valeur réglementaire mais constitue un outil d’aide à la compréhension et à la mise en œuvre de la réglementation existante. »
Autrement dit, ce guide, qui se décline également sous la forme d’une plaquette simplifiée, a pour but d’aider les services concernés à accomplir les bons gestes de tri. Cet accompagnement s’adresse aux professionnels de la santé et des secours mais également à ceux d’autres secteurs tels que les tatoueurs, les perceurs ou encore les thanatopracteurs qui produisent également des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI). Ces derniers se caractérisent par un risque de transmission de maladies à l’homme ou à d’autres organismes vivants, ainsi que par la présence d’objets piquants, coupants, de produits sanguins et de déchets anatomiques.
Dans cette édition actualisée, le guide propose des tableaux de synthèse et des logigrammes pour guider les producteurs de DASRI dans leurs gestes de tri. Il s’agit d’abord de bien distinguer les DASRI des autres déchets (batteries, plastiques, verres, vêtements…) qui seront pour leur part collectés par des filières distinctes. Le guide rappelle ensuite comment choisir les contenants de collecte selon les caractéristiques des DASRI (solides, liquides, coupants, etc).
En choisissant des contenants appropriés et sécurisés, l’enjeu est évidemment sanitaire. Il consiste à maîtriser les risques infectieux. Il s’agit également pour le ministère de la santé d’encourager une gestion plus vertueuse de ce type de déchets dans une logique d’économie circulaire.