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Séminaire ARLoD : une première

Premier séminaire de l’Association pour le recensement et la localisation des défibrillateurs, cette réunion d’experts de tous horizons impliqués dans la question du taux de survie suite à un arrêt cardiaque avait pour titre : “Mort subite et défibrillation précoce : les clés de la réussite”.

Le séminaire ARLoD s’est tenu le 1er mars dernier au sein même du ministère des solidarités et de la santé. Un message fort qui indiquait l’importance du sujet traité. L’objectif de ce séminaire ? Réunir tous les acteurs intervenant dans la prise en charge des arrêts cardiaques (AC), faire un état des lieux et une projection pour l’avenir, tout en prenant des mesures concrètes pour améliorer le taux de survie suite à un AC. “Un taux de survie qui n’atteint pas 10% en France”, a rappelé le professeur Christine Ammirati (SAMU 80). Créé en 2008 pour recenser et géolocaliser les défibrillateurs déployés sur le territoire et mettre les informations recueillies à disposition des services d’urgence, ” ARLoD n’avait pas vocation a continuer plus de deux ou trois ans ce travail, qui aurait dû être repris par un service officiel”, a introduit le président de l’association Dr Bruno Thomas Lamotte. Le fait est qu’en 2018, ARLoD existe toujours et le recensement des défibrillateurs est encore fragile, notamment dans les lieux privés. “Le défibrillateur n’est pas toujours présent sur les lieux d’un accident cardiaque, a précisé le Dr Louis Soulat (SAMU 35), et quand c’est le cas, il n’est pas souvent utilisé avant l’arrivée des secours. Or, c’est là qu’il est efficace”. Recenser, former, informer… un triptyque qui reste encore a confirmer pour faire évoluer le taux de survie vers le haut. C’était tout l’intérêt des réflexions menées lors de ce premier séminaire.

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