Secouriste Magazine n°20 est disponible
Le numéro 20 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, Web, courrier des lecteurs
Enquête :
- Médias sociaux : l’urgence à portée de clic
Pour ou contre :
- Publier des actualités opérationnelles sur le net
Interview :
- Pr Jean-Jacques Eledjam, président de la CRF
Nicolas Lefebvre
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec :
- Le SAMU 974 : du terrain au déchoc’
Secouristes du monde :
- L’île de La Réunion
Portrait :
- Clara Arginthe, infirmière sapeur-pompier à La Réunion
Formation :
- PHTLS : l’Espéranto des secours
Focus :
- Secours Expo : 42 experts de haut niveau
SST :
- Risques électrique : le danger invisible
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Ventilation artificielle avec insufflateur manuel
Au-delà du référentiel :
- La BPCO, par le Dr Pierre-Arnaud Fort
Chef d’équipe :
- Les infirmiers sur protocoles, par Cédric Taillade
Psychologie :
- Débriefing et défusing, par Jean Michel Foret
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de secours
Dossier :
- EPI : la protection multirisques
Zoom :
- Rescue code : la clés de la désincarcération
- Cordia : l’intelligence tactile à portée de formateurs
Publi-reportage
- RTS Chapuis
- Schiller France
Petites annonces / Carnets d’adresses / Bonus web
Abonnement
Editorial
Libérez la parole
Non, les troubles psychiques ne sont pas l’apanage des plus « faibles ». Ils peuvent affecter les plus solides, les plus équilibrés et les plus expérimentés des secouristes. Nul n’est à l’abri. En avoir conscience, c’est déjà une force.
Les SAMU, les sapeurs-pompiers et quelques associations développent depuis une vingtaine d’années leurs propres réflexions et procédures. Les mentalités évoluent, mais bien du chemin reste à parcourir.
Premier rempart naturel et spontané, l’humour a toujours permis une certaine prise de recul. Mais il n’est pas toujours suffisant. Sans tomber dans l’excès inverse, il convient de réserver du temps pour la discussion post-intervention. Cette expression à chaud permet d’une part de reconstruire le déroulé de l’opération et d’en comprendre toute la dimension,d’autre part d’exprimer ses émotions.
Un « défusing » reconnu par les spécialistes comme un moteur puissant de résilience. Au-delà, l’encadrement doit impérativement repérer les situations à risque afin d’organiser, si nécessaire, un débriefing en bonne et due forme. Pour les psychologues, celui-ci correspond à une intervention structurée, animée par des professionnels rompus à cet exercice, qui prend plusieurs heures et répond à des codes bien précis (lire page 34).
Ces processus doivent être systématisés, en premier lieu pour une meilleure protection des professionnels du secours, mais aussi par souci d’efficacité opérationnelle.
Nicolas Lefebvre