Secouriste Magazine n°11 est disponible
Le numéro 11 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, web, courrier des lecteurs
Enquête :
- Les protocoles d’arrêt de la réanimation
Pour ou contre :
- L’utilisation du glucomètre
Interview :
- Pr Louis Lareng, fondateur du SAMU
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec…
- L’UNASS à la parade Fantastic 2012
Secouristes du monde :
- Népal : accident du Mont Manaslu
Portrait :
- Stéphane Joseph, président de PSID Pays de la Loire
Focus :
- Flister : l’avertisseur brouilleur d’ondes
Formation :
- Mercredis du secourisme : formation ouverte à tous
SST :
- Un coût pour l’entreprise ?
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Le plan dur debout
Au-delà du référentiel :
- L’œdème aigu du poumon, par le Dr Frédéric Frey
Chef d’équipe :
- La gestion des témoins, par le capitaine Pierre Ducros
Psychologie :
- La tentative de suicide, par le Dr Alain Chiapello
Juridique :
- L’arrêt de la réanimation par téléphone, par Antoine Bouriaud
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de premiers secours
Dossier :
- Visibilité : la révolution des lumières
Zoom :
- ECB : la moto au service de l’urgence
- Sysoco : sécuriser les communications
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Éditorial
Présence médicale
« Vous allez pouvoir arrêter la RCP. Passez-moi la famille. » Cette annonce du médecin régulateur fait l’effet d’une bombe, pour la famille bien sûr, mais aussi pour les secouristes. Au sentiment d’échec que provoque cette décision, s’ajoute une incompréhension majeure pour le secouriste conditionné tout au long de sa formation à attendre le renfort d’une équipe médicale. Sur le terrain, le manque criant de moyens médicalisés conduit – entre autres facteurs – de plus en plus les médecins régulateurs à prendre cette décision pour les cas qu’ils jugent, à distance, désespérés – lire nos rubriques Enquête (page 8) et Juridique (page 36).
Une société humaine peut-elle accepter que des considérations bassement financières aient un quelconque poids dans ces décisions vitales ? Sans tomber dans l’obstination déraisonnable, d’ailleurs proscrite par la loi, il semblerait plus adapté (tant du point de vue de la famille que de celui des secouristes) de disposer de la présence d’un professionnel de santé. Si l’on peut concevoir – dans l’état actuel des moyens dévolus aux services d’urgence – que le déplacement d’une ambulance de réanimation ne soit pas toujours le plus opportun et risque parfois de compromettre les chances de survie d’autres victimes, réfléchissons à un moyen d’intervention intermédiaire.
Pourquoi, par exemple, ne pas dépêcher sur place un médecin spécialisé avec pour mission de constater le décès et d’accompagner la famille dans ces instants difficiles ?
Nicolas Lefebvre