Secouriste Magazine n°08 est disponible
Le numéro 8 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, Web, courrier des lecteurs
Reportage :
- CTRA Annecy : une régulation interservices
Pour ou contre :
- La prise automatisée des constantes
Interview :
- Daniel Lucci, président de la FNRASEC
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec… :
- La Croix-Rouge de Bruxelles
Secouristes du monde :
- Belgique : un système bien rodé
Portrait :
- Xavier Pain : la complicité au service du secours
Formation :
- SNSM : un simulateur de navigation dernier cri
Focus :
- CO BSPP : à l’ère du Grand Paris
- SITAC : du croquis à la 3D
SST :
- Trousse de secours : l’essentiel
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Le retrait de casque à deux
Au-delà du référentiel :
- Constantes et automatismes, par le Dr Alain Baert
Chef d’équipe :
- Le bilan complémentaire, par l’adjudant Pascal Cocault
Psychologie :
- Le burn-out, par le Dr Didier Cremniter
Juridique :
- Mort : définitions juridiques, par Antoine Bouriaud
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de premiers secours
Dossier :
- Radiocommunications : la vague numérique
Zoom :
- Projet Descartes : pour une meilleure gestion de crise
- Cordia : formation incendie pour tous
Petites annonces / Carnets d’adresses / Bonus web
Abonnement
Editorial
Libéralisez le glucomètre
Bien qu’absent des référentiels nationaux, le glucomètre – cet appareil capable de mesurer le taux de sucre dans le sang – s’est d’ores et déjà démocratisé. Sous l’impulsion de leurs médecins référents, les sapeurs- pompiers de nombreux départements et plusieurs associations agréées de sécurité civile l’utilisent. La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris vient de décider sa généralisation.
Si quelques rares rigoristes s’obstinent à refuser à des non médecins tout geste dit « invasif », cet outil se révèle de fait sans danger, facile d’emploi et constitue souvent un indicateur décisif dans la prise en charge d’un trouble de la conscience.
N’est-il pas surprenant qu’un secouriste ne puisse pas utiliser le glucomètre sur un diabétique en hypoglycémie qui manipule lui-même cet appareil au quotidien ? N’est-il pas regrettable de faire déplacer une ambulance de réanimation alors qu’une simple dose de sucre aurait permis, en accord avec la régulation médicale, d’éviter que la victime ne sombre dans l’inconscience ?
Le glucomètre n’est pas un gadget. En 2010, l’Académie nationale de médecine s’est d’ailleurs elle-même prononcée pour sa libéralisation. Vous étiez vous- même, chers lecteurs, favorables à cette mesure à 90,2 % lorsque nous vous avons interrogés à ce sujet l’année dernière. A l’heure de la refonte des PSE1 et 2, il est grand temps d’intégrer cet outil moderne.
Nicolas Lefebvre