Psychologie

Grâce aux expériences passées, les Cellules d’urgence médico-psychologiques (CUMP) ont été sensibilisées à l’impact sur le plan psychique de la survenue d’une pandémie comme celle du coronavirus. Quelles ont été les incidences psychologiques pour les personnes contaminées ? Secours Mag vous éclaire.

Au cours d’interventions, le sapeur-pompier se retrouve régulièrement en présence d’enfants, victimes, impliqués ou témoins. Intervenir auprès de cette population est une des missions les plus stressantes. C’est pourquoi en 2016, l’Association européenne de psychologie sapeur-pompier (AEPSP) a travaillé sur la question de l’intérêt de l’usage d’une peluche en situation opérationnelle.

Environ huit millions de visiteurs transitent chaque année par les frontières d’Andorre. Un petit pays en termes de population et territoire dont les ressources limitées sont adaptées aux urgences auxquelles les services de secours doivent faire face.

Une personne qui présente une détresse physiologique est toujours psychologiquement affectée. Et tout impliqué, même indemne de toute détresse physique, peut être mentalement touché par la situation qui a déclenché les secours.

Certaines interventions peuvent générer chez les sapeurs-pompiers un état de stress post-traumatique. Si les symptômes sont difficiles à repérer, il existe aujourd’hui des outils de dépistage et d’évaluation. Un préalable nécessaire pour orienter le sapeur-pompier vers une prise en charge adaptée.

Le 22 mars 2017, à proximité du parlement de Westminster, un véhicule fonce dans la foule. Bilan : cinq morts dont un policer et 50 blessés physiques. Deux mois plus tard, le 22 mai à Manchester, un attentat-suicide à la sortie d’un concert d’Ariana Grande fait 22 morts et 250 blessés. Analyse de l’impact psychologique de cette vague d’attentats avec l’AEPSP.

C’est dans la relation de couple que sont perpétrées le plus grand nombre de violences. Annoncée ou masquée sous un autre motif de départ, le sapeur-pompier est fréquemment confronté à cette problématique complexe. Une entrée en relation et une communication spécifiques sont requises pour tenter d’engager la victime dans une démarche d’aide.

Les pathologies psychiques recouvrent de nombreuses réalités. Si la prise en charge des victimes psychiatriques n’est pas forcément compliquée d’un point de vue technique, elle nécessite une attention particulière pour éviter toute forme de violence vis-a-vis des équipes, de la victime ou des témoins. Le point avec le directeur scientifique de l’AEPSP.

Les accidents d’autocars – dont la caractéristique est souvent de toucher de très nombreux enfants – disposent la plupart du temps d’un retentissement médiatique important. Une émotion collective qui impacte à la fois les familles et la gestion de crise des structures d’où sont issues les victimes. Laurence Auvert, Erik De Soir et Janny Van Liempd nous livrent leur analyse d’un point de vue psychologique.

Quels que soient son grade, son ancienneté et son expérience opérationnelle, tout professionnel du secours impliqué dans une intervention à haute charge émotionnelle ou exposé à un évènement potentiellement traumatique peut présenter des réactions psychiques susceptibles de le marquer profondément et durablement. Débriefing et défusing sont des outils à généraliser. Jean Michel Foret nous explique pourquoi et comment.