Immersion

Dans la bataille acharnée contre le coronavirus, les médias traditionnels mettent sur le devant de la scène les réanimateurs et l’ensemble des services hospitaliers particulièrement impactés par cette crise sanitaire inédite. Mais, en première ligne, il est un maillon dont on parle peu : les ambulanciers privés. Comme leurs confrères des autres services pré-hospitaliers (pompiers et associations agréées de sécurité civile), ils redoublent d’effort, et d’ingéniosité pour assurer leur mission dans des conditions de protection parfois sommaires. Immersion avec ces héros de l’ombre qui, malgré la crise, ne regrettent en rien la voie qu’ils ont choisie.

La caserne des Deux-Alpes est un centre de secours de montagne ; si les pompiers n’y font pas de secours « en montagne », ils doivent tout de même composer avec ce milieu. Froid, neige, conditions météos changeantes, routes sinueuses, isolement mais aussi afflux touristique saisonnier font partie des challenges à relever. Pour cela, les pompiers montagnards peuvent compter sur des renforts saisonniers, du matériel adapté et des procédures sur mesure.

Trait d’union entre le ciel et la terre, l’aéroport est un monde à part, mi-ville, mi-usine. Pour prendre soin de celles et ceux qui passent ou travaillent à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, les soignants du SMU répondent présents, 24 h sur 24, 7 jours sur 7 depuis 1974. Rempart sanitaire en cas d’épidémie internationale ou premières équipes médicales en cas d’accident majeur, les gardes du SMU composent également avec le quotidien et contribuent à leur niveau, au bon déroulé des voyages.

De par son isolement géographique, l’île d’Yeu doit répondre d’une manière spécifique à la prise en charge des victimes nécessitant des soins urgents ou non programmés. Cette organisation fait quasiment figure d’exception sur le territoire, mais son retour d’expérience pourrait servir d’exemple à l’heure où l’organisation des parcours de soins, urgents ou non, pose de plus en plus question. Reportage immersif au carrefour de la terre, de l’air et de la mer.

Pour venir à bout des 42,195 km d’un marathon, un coureur doit faire preuve de ténacité, d’un engagement personnel important et s’être longuement préparé en amont. Ces dispositions sont les mêmes pour les bénévoles associatifs qui assurent les secours sur ces événements. Leur implication et le sens qu’ils donnent à leur engagement seront la clé de voûte d’un dispositif réussi. Exemple avec la Protection civile de Loire-Atlantique, lors du Marathon de Nantes.

Pendant que les habitants de Cergy dorment, des centaines de professionnels du secours et des soins d’urgence se pressent aux alentours et dans la gare de RER de Cergy Préfecture. La préfecture organisait en effet jeudi 16 mai un exercice NOVI (nombreuses victimes). Sapeurs-pompiers, SAMU, forces de l’ordre, Protection civile, Croix-Rouge française, ADRASEC, SIDPC, ARS, SNCF… Autant de services et d’institutions mobilisés pour une simulation de grande envergure de 23 heures à 4 heures du matin. Reportage.

Depuis près de 20 ans la prise en charge des traumatisés sévères passe par la filière du trauma système REseau Nord Alpin des Urgences (RENAU). Depuis le 1er janvier 2019, c’est toute la région Auvergne- Rhône-Alpes qui bénéficie de cette prise en charge. Il s’agit de gagner de précieuses minutes pour amener les patients vers un plateau technique adapté. Les solutions se situent à tous les niveaux de l’intervention, depuis la régulation à la prise d’appel jusqu’à l’admission à l’hôpital.

Imaginé et conçu pour des besoins spécifiques de l’armée française, le kit Morphée permet de maintenir en vie les patients les plus graves, blastés ou amputés par exemple, et de les évacuer par voie aérienne vers un hôpital français. Outre une intégration de matériel médical de pointe dans un environnement aéronautique fortement contraint, le kit Morphée doit son efficacité à des personnels médicaux et aéronautiques spécialisés et entrainés à travailler ensemble.

A Saint-Denis, au nord de La Réunion, siège le SAMU 974 et son SMUR. Les médecins se répartissent les activités de régulation et de soins d’urgences. Sur un territoire entre mer et montagne, les missions sont extrêmement variées.

Bien plus qu’une course, le Bol d’Or est un rassemblement populaire et festif hors du commun. Pour assurer les secours, l’organisateur a confié aux équipes de la Croix-Rouge française la couverture sanitaire d’une grande partie de la manifestation. Pendant quatre jours, les bénévoles se relaient 24 h/24 pour répondre aux multiples sollicitations.