Un nouveau référentiel pour le sauvetage au combat
Ce document de référence, qui explique au personnel médical militaire comment préserver la vie des forces engagées sur les terrains d’opération, évolue pour intégrer des retours d’expérience et s’adapter aux nouveaux contextes d’intervention.
Depuis 2012, c’est la quatrième version de ce document dont les indications ont pour but prioritaire d’éviter des morts au combat. En outre, le référentiel se veut un outil pédagogique destiné à standardiser les pratiques médicales opérationnelles au sein des forces armées. Quelque 70 experts appartenant au Service de santé des armées et à l’Académie de santé militaire ont mis à jour ce référentiel dont la dernière version datait de 2020.
Entre-temps, de nombreuses missions (OPEX) ont apporté des retours d’expérience, certaines techniques ont évolués et le contexte pouvant conduire à l’engagement des forces armées a également changé. Il convient notamment de préparer les services de santé à la possibilité d’une guerre de haute intensité où l’arrivée d’une antenne médicale pourrait se trouver retardée de quelques heures.
Techniquement, le document 270 pages, modifie certains gestes, tels que l’emploi de garrots pneumatiques (Delfi) ou encore le recours à l’analgésie intranasale pour les blessés.
Le référentiel intègre également des situations opérationnelles supplémentaires tels que le grand froid, et il envisage désormais le cas d’opérations se déroulant sur le sol national, qui seraient conduites par la Gendarmerie.
Par ailleurs, le référentiel aborde les premiers secours psychiques en opération afin de prévenir des pathologies telles que le syndrome de stress post-traumatique (PTSD).
