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Un homme meurt après trois appels au SAMU

Le 6 juin dernier, un homme est décédé d’un infarctus au cap d’Agde dans l’Hérault (36). Sa famille avait sollicité les services d’urgence à trois reprises.

Une famille en colère. Un homme est mort le 6 juin dernier d’un infarctus alors que le SAMU avait été alerté à trois reprises par ses proches. Selon les filles de la victime, le décès est survenu 5 à 10 minutes avant l’arrivée des secours qui avaient été sollicités une première fois deux heures auparavant.

« Ils ont pris nos appels à la légère, témoigne l’une de ses filles, dans l’émission Apolline Matin. Ils ont encore répété qu’ils n’avaient qu’une ambulance pour le secteur. (…) Il ne pouvait plus se lever, il transpirait énormément et à la fin, il ne pouvait plus parler. » Selon ce même témoignage, il aurait été demandé aux proches « d’emmener le patient par leurs propres moyens aux urgences de Béziers, à 28 km », lors des deux premiers appels aux secours.

Pour l’heure, la famille n’a pas déposé plainte.

Sollicités par 20 Minutes, les services du CHU de Montpellier, en charge du Samu, ont indiqué qu’une enquête interne a été ouverte, pour tenter de comprendre ce qu’il s’est passé.

2 réflexions sur “Un homme meurt après trois appels au SAMU

  • Déplorable et scandaleux cette mort après deux appels aux “services publics” !
    Mais il y a aussi les blessés de la route en détresse qui meurent sur les routes AVANT l’arrivée des secours (environ 10 à 13% des 3550 tués de 2022!), car les gouvernements successifs et le Parlement, n’ont pas été capables (en cinquante ans !), malgré de nombreux exemples étrangers, de mettre une formation aux GESTES DE SURVIE (et non au secourisme classique), pour apprendre à tous les candidats à un permis de conduire, les gestes qui permettent de maintenir la vie de ces blessés en détresse, afin qu’ils soient encore vivants à leur arrivée ! Il n’y en que 5 ! Inutile d’apprendre tout un progtrame, mais il faut former TOUS LES USAGERS DE LA ROUTE, donc le moment de préparation et de passage d’un permis de conduire est bien, était bien, un moment à utiliser ! Nous sommes dirigés, soit par des indifférents, soit par des ignares dans ce domaine, soit par des ministres (trois ministères en particulier), qui ont été désinformés par des fonctionnaires de cabinet qui sont souvent les premiers responsables ! Ainsi, on laisse mourir !

    Didier BURGGRAEVE, président bénévole du CAPSU

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  • CAPSU (Association de bénévoles, pour la prévention des accidents et les secours d'urgence)

    Pourquoi ces situations de mauvaise “gestion” (réaction) se renouvellent >?

    Car les SAMU ont voulu “tout faire” ! Peut-être au départ afin d’avoir la main sur les appels aux sapeurs-pompiers ?
    Nous avions (ASAR – CAPSU) alerté le SAMU de Lille avec lequel nous étions en liaison pour le Secourisme et l’équipe d’urgence en cas de catastrophe (ASAR) et pour l’organisation des secours (avec le CAPSU).

    Il faut rappeler qu’au départ (années 1970), le n° de téléphone du SAMU ne devait pas être communiqué à la population… Voilà où nous en sommes en 2023 ! Ce qui a totalement ensuite désorganisé les services d’urgence des hôpitaux avec l’abandon des gardes pour les médecins généralistes ! A remettre en place, comme pour les ambulanciers professionnels.
    Et les sapeurs-pompiers sont devenus des “bonnes à tout faire” alors qu’ils n’ont pas à intervenir (sauf en cas d’urgence vitale si aucun autre secours – ce qui est plus rare), pour des “malades à domicile”. Les bulletins du CAPSU ont établi un historique et diagnostic sur cette situation aberrante que tout le monde doit supporter. Mais nos alertes (et nos solutions) arrivent dans le désert !

    Didier BURGGRAEVE, président-fondateur de l’ASAR (1979) et du CAPSU (1975).

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