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Intoxications au monoxyde de carbone : quelles tendances ?

Chaque année, plus de 3 000 personnes sont victimes du monoxyde de carbone. Selon le site monoxydedecarbone.fr, près de la moitié des intoxications domestiques serait due à des chaudières ou des chauffe-eaux défectueux.

En 2018, près de 47 % des intoxications domestiques au monoxyde de carbone étaient dues à des chaudières ou des chauffe-eaux défectueux. C’est ce qui ressort du premier bilan dressé par le site « monoxydecarbone.fr ». Lancé l’année dernière par Ei Electronics – acteur sur le marché résidentiel en sécurité incendie proposant plusieurs équipements (détecteurs de chaleur, détecteurs de fumée, etc.) – le site recense, grâce à une veille médiatique quotidienne les intoxications domestiques de ce gaz mortel incolore et inodore. Autre enseignement : le département du Nord a enregistré le plus fort taux d’accident (21,7 % avec 82 intoxications). Suivent les Bouches-du-Rhône (6 % avec 47 intoxications). Le site a ainsi comptabilisé en 2018, 547 intoxications domestiques. Quid des autres appareils sources d’intoxication ? Ce sont les groupes électrogènes, ou les appareils à combustion thermique (meuleuse, découpeuse béton…) utilisés en intérieur, ainsi que les poêles à bois. En dehors des opérations de prévention (entretien des appareils de chauffage, respect des consignes d’utilisation, etc.), les particuliers sont appelés à s’équiper d’un détecteur de monoxyde de carbone porteur de la norme produit EN 50291-1:2010 & EN 50291-2:2010. Une norme qui détermine l’exigence de la conception, les méthodes d’essai et les performances des dispositifs d’alarme.

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