Le risque communément appelé « mouvement de foule », qui va souvent de pair avec un phénomène de panique collective, est encore mal connu. S’il est très sérieusement pris en considération par les forces de police, et donc source d’une préparation opérationnelle dont le but est de juguler des débordements nocifs au maintien de l’ordre public, il commence à être pris véritablement en considération par les acteurs du secours depuis la vague d’attentats en France. Incontestablement, un grand rassemblement – quand il est anticipé – fera l’objet de mesures préventives imposées par la réglementation. Mais les réponses opérationnelles à un mouvement de panique, dont les conséquences dépasseront très souvent les garde-fous réglementaires, restent maigres, voire inexistantes. Pourquoi ? Parce que les comportements collectifs et leurs aléas sont difficiles à étudier, donc à anticiper et encore plus à juguler. Des solutions émergent, mais à quel prix ?
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