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La mortalité recule mais les principales causes demeurent

Au cours de l’année 2023, la mortalité a reculé à un niveau historiquement bas. Avec de fortes disparités cependant. Quant aux principales causes, tumeurs et maladies cardio-vasculaires en tête, elles se maintiennent à des niveaux élevés.

C’est l’effet post-Covid : les chiffres de la mortalité en France ont connu une chute significative en 2023. « 637 082 personnes sont décédées en 2023 sur le territoire, soit 36 000 décès de moins qu’en 2022 », précisent la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm) et Santé publique France, dans une étude commune. Avec 828,3 décès pour 100 000 habitants, le taux de mortalité repasse même sous le seuil de 2019, année de référence avant la pandémie.

Ce tableau favorable ne doit cependant pas faire oublier des disparités. Parmi les tumeurs, qui représentent toujours la première cause de mortalité (27%), quelques augmentations concernent celles « du pancréas en hausse tendancielle et celles du poumon, des bronches et de la trachée chez les femmes. »

A noter l’exposition significative des enfants âgés de moins de 14 ans. Après les causes accidentelles externes, les cancers représentent la deuxième cause de leur mortalité.

Quant aux maladies neuro-cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque), elles occasionnent 21,4 % des décès. Un taux porté par le vieillissement de la population des baby-boomers.

Enfin, les chiffres de mortalité révèlent des disparités géographiques. La mortalité augmente davantage outre-mer, notamment à Mayotte et en Guyane, ainsi que dans les régions métropolitaines du nord et de l’est, notamment en ce qui concerne les maladies cardio-vasculaires.

A noter, une particulière vulnérabilité des habitants des territoires les plus isolés. « Les décès dus aux maladies endocriniennes, aux troubles mentaux, aux maladies du système nerveux, ou encore aux maladies du système digestif sont plus élevés dans les zones rurales loin des villes et dans les pôles urbains de moins de 700 000 habitants », alerte la Drees qui appelle à y renforcer la prévention.

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