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Personnels de santé en souffrance

Une enquête lancée par le collectif Santé en danger présente des chiffres alarmants : 97,3 % des professionnels de santé témoignent d’une augmentation de leur souffrance au travail. Cette enquête, réalisée entre le 26 novembre 2020 et le 10 janvier 2021, est basée sur un questionnaire auquel ont répondu 1 877 professionnels de santé.

Ce pool de professionnels dénoncent à 80,5 % une difficulté liée à un manque de reconnaissance et à 71,4 % en raison d’un manque de personnel. Chiffre encore plus alarmant s’il en est un : 67,1 % des personnes interrogées avouent se questionner quant à une reconversion professionnelle. A l’heure où la France manque cruellement de soignants, le fait de perdre du personnel déjà formé risque d’enrayer la machine Santé encore plus qu’elle ne l’est aujourd’hui. La crise sanitaire que nous vivons actuellement n’a fait qu’empirer cette situation. Toujours d’après le sondage, 73,9 % des professionnels interrogés affirment que le Covid-19 a clairement dégradé les conditions de travail.

A propos du collectif Santé en danger
Fondé par le médecin anesthésiste-réanimateur Arnaud Chiche le 27 juillet 2020, Collectif Santé en danger est aujourd’hui une association loi 1901 qui compte plus de 9 175 adhérents. Le collectif Santé en danger possède une antenne représentative par région, défend la parole et les revendications de l’ensemble des professionnels de santé, du privé comme du public.
https://www.facebook.com/groups/287566348977590/
www.collectif-sed.org/

Une réflexion sur “Personnels de santé en souffrance

  • Aeschelmann

    Bonjour
    Je suis cadre de santé dans une clinique espic du grand Est, responsable de la SSPI, USC et chirurgie ambulatoire.
    Lors de la première j’ai monté une réanimation de 12 lits dans notre SSPI, avec l’aide des IDE très impliqué.es.
    Lors de la deuxième vague, la réanimation a été à nouveau créée mais dans d’autres locaux, en maintenant une activité normale
    L’ouverture de celle ci a été plus compliqué car la direction exigé des amplitudes horaires de 12h. Je m’y suis opposée mais ai dû faire tout de même. Les IDE ont alertés le CSE et les 12h ont été supprimés.
    La réponse de la direction a été de me “démonter” sur la gestion et l’organisation matérielle de cette nouvelle réa. J’ai trouvé cela révoltant et injuste envers les IDE qui ont œuvrés pour que cette réa soit opérationnelle.
    J’ai craqué. En arrêt maladie pour burn Out depuis le 8 décembre.
    Bien à vous

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