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Qui ne sauve pas n’est pas Lyonnais-e – édition 2018

Organisée par la ville de Lyon, co-organisée par la Fédération française de cardiologie, la semaine des premiers secours se déroule du 23 au 28 avril 2018.

Pendant cinq jours le coeur de la ville de Lyon bat au rythme de 100 à 120 battements par minute, grâce aux compressions thoraciques des centaines de citoyens formés ou informés par les différents partenaires de la semaine des premiers secours.

Sauver une vie est sans doute le geste qui honore le plus notre condition d’humain. Sauver une vie c’est l’expression même de la solidarité, de notre citoyenneté.

souligne Céline Faurie-Gauthier, conseillère municipale déléguée aux hôpitaux, à la prévention et à la santé. Associations agréées de sécurité civiles (AASC), pompiers du SDMIS, maîtres nageurs sauveteurs de la ville, volontaires de la Fédération française de cardiologie et soignants du CESU / SAMU de Lyon sont présents toute la semaine auprès des Lyonnaises et Lyonnais car “Qui ne sauve pas n’est pas Lyonnais(e)”.

Ouverts au public ou sur inscription, la semaine des gestes qui sauvent est l’occasion de se former ou de s’informer gratuitement. Mercredi 24 avril, le CESU de Lyon n’est pas dans ses locaux de l’hôpital Edouard Herriot des Hospices civils de Lyon, mais dans ceux de l’université de Lyon pour informer et sensibiliser des étudiantes de différents cursus. A l’image de Maelle, étudiante en sciences politiques. “J’ai été sensibilisée pendant ma JAPD, mais je sens que les souvenirs sont loins et je profite de la gratuité de la formation de ce soir” explique-t-elle alors que le docteur Olivier Guillemin prend la parole.

La technique pédagogique diffère des formations assurées par les pompiers ou les AASC. Le docteur Guillemin et François Montrocher, infirmier anesthésiste, amènent les participantes à découvrir comment évaluer la conscience ou la respiration d’une victime. En deux heures, ils abordent l’arrêt cardio-respiratoire, l’inconscient qui respire et la victime d’une hémoragie massive. A chaque cas, l’alerte et la conduite à tenir sont expliquées et les gestes pratiqués.

Le docteur Guillemin partage son expérience de médecin de SMUR et de médecin régulateur pour rappeler à chaque étudiante l’importance de l’action citoyenne comme premier maillon indispensable de la chaîne des secours. Il conclut simplement :

Osez faire quelque chose, osez agir pour que les secours puissent sauver des vies.

 

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