Secouriste Magazine n°26 est disponible
Le numéro 26 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, Web, courrier des lecteurs
Enquête :
- Secours aux handicapés : un retard criant
Pour ou contre :
- Le secours à moto
Interview :
- Commandant Fabian Testa, DGSCGC
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec :
- L’UNASS à Nantes au stade de la Beaujoire
Secouristes du monde :
- Les Seychelles : secours au paradis ?
Portrait :
- Dr Philippe Dreyfus, SAMU 21
Focus :
- Des SDIS aux SDMIS…
- Première encontre parlementaire de la sécurité civile
- Colloque secourisme et surdité
Formation :
- Première formation de formateur pour handicapés
SST :
- Le travail sur écran
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Le transfert de brancard
Au-delà du référentiel :
- L’hyperthermie, par le Dr François Topin
Chef d’équipe :
- Prise en charge des handicapés, par Amélie de Vulpillières
Psychologie :
- Les troubles psycho-émotionnels, par Jean Michel Foret
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de secours
Dossier :
- Ambulances : en route vers le futur
Zoom :
- Onlineformapro : formation à distance aux soins d’urgence
- TRAD 112 : l’appli qui abolit les frontières
Abonnement
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Editorial
Népal : indécente catastrophe
5057 morts, plus de 10 000 blessés. Tel est le bilan, provisoire, du séisme qui a touché l’ouest de la capitale népalaise le samedi 25 avril.
Les images qui nous parviennent de la région de Katmandou sont insoutenables. Elles le sont d’autant plus que les techniques de construction para- sismiques sont éprouvées, les zones à risques clairement identifiées et ce depuis bien longtemps. Mais, le dénuement creuse encore et toujours la tombe des habitants des pays pauvres. Selon certaines sources, il y aurait en effet 60 fois plus de risque de mourir d’un séisme à Katmandou qu’à Tokyo…
La déshumanisation atteint par ailleurs des sommets lorsque les compagnies d’hélicoptères préfèrent se concentrer prioritairement dans l’Everest pour secourir des touristes – solvables – venus au Népal pour braver la nature…
Quatre jours après la catastrophe, l’aide internationale est parvenue à rassembler 19,5 millions d’euros. Force est de constater que notre société préfère se racheter une conduite à coup de millions lorsque la catastrophe arrive plutôt que de la prévenir. A tel point que les dépenses engagées pour les secours pourraient être supérieures au coût de la prévention…
En France, les spécialistes du secours de catastrophes, professionnels et bénévoles, se mobilisent pour secourir ceux qui peuvent encore l’être. Emprunts d’une profonde humanité, ils s’exposent à des dangers bien réels et il convient de leur rendre hommage.
Nicolas Lefebvre