Secouriste Magazine n°13 est disponible
Le numéro 13 de Secouriste Magazine est à présent disponible en version papier et numérique.
Sommaire
DÉCRYPTAGE
Actus :
- Toute l’actualité et les rendez-vous du secourisme
Médias :
- Livres, bandes dessinées, web, courrier des lecteurs
- Un an de sondages avec Secouristemagazine.com
Enquête :
- Alerte aux populations : le conflit des sirènes
Pour ou contre :
- La sirène américaine
Interview :
- Luc de Laforcade, président délégué de la CNSA
PROFESSION SECOURISTE
Une garde avec…
- Assistance Ambulances, Nantes (44)
Secouristes du monde :
- Malaisie : un système sous-exploité
Portrait :
- Sandrine Pinchard, ambulancière à Paris
Focus :
- Ambucom : l’ambulance nouvelle génération
Formation :
- Ambulanciers, une formation bien cadrée
SST :
- Secouristes de l’écran noir
CAHIER DES EXPERTS
Un geste à la loupe :
- Le glycémie capillaire
Au-delà du référentiel :
- La spasmophilie, par le Dr Frédérique Briche
Chef d’équipe :
- Ambulancier, un chef multifacettes, par James Iacino
Juridique :
- Les ambulanciers à l’épreuve de la route, par Antoine Bouriaud
ÉQUIPEMENT
Innovations :
- L’actualité du matériel de premiers secours
Dossier :
- Ambulances : confort et sécurité
Zoom :
- Le quad ambulancier tout terrain
- Flexislide : un drap pour le transfert
Publi-reportage
- Schiller France, au cœur de l’urgence
Abonnement
Petites annonces / Carnet d’adresses / Bonus Web
Complétez votre collection
Éditorial
Ultimatum
24 janvier 2013. Le couperet tombe. Bruxelles accorde à la France deux mois pour aligner sa réglementation sur celle de l’Europe. Par le biais d’un guide d’application, l’Hexagone impose en effet depuis 2009 des règles draconiennes aux fournisseurs désireux de faire homologuer un véhicule de secours. Tandis que la norme européenne EN 1789 (lire notre dossier page 40) autorise les organismes de contrôle à effectuer des crash-tests statiques – voire simulés sur ordinateur ! – le guide d’application français prévoit obligatoirement un crash-test dynamique. Une différence qui se traduit, pour les fournisseurs, par un investissement plus conséquent…
On comprend ainsi l’empressement de certains à adresser une plainte à la Commission européenne qui, fidèle à sa mission de nivellement – par le bas – des réglementations sur le vieux continent, n’a pas manqué de juger les « exigences » de la France « contraires aux règles du marché unique de l’Union ». Reste la notion de sécurité qui, si l’on écoute la Commission, semble reléguée au deuxième, voire au troisième plan.
La vraie question est bien quelle protection désirons-nous collectivement nous imposer ? Il y a fort à parier que la préférence des utilisateurs ira vers des contrôles drastiques de façon à garantir la meilleure sécurité possible. Selon nos informations, la norme européenne pourrait être mise à jour cette année. Espérons que ses architectes, privilégiant une harmonisation par le haut, sauront faire passer la sécurité avant les intérêts de certains fabricants.
Nicolas Lefebvre